John Cockerill lance les travaux d’aménagement de la première gigafactory américaine d’électrolyseurs alcalins

Poursuivant sa progression dans le secteur de l’énergie aux Etats-Unis, John Cockerill est fier d’annoncer son entrée sur le marché nord-américain de l’hydrogène avec une gigafactory à Baytown (Texas), où le Groupe exploitera la première usine d’électrolyseurs alcalins du pays.

Le lancement officiel des travaux de cette nouvelle gigafactory a été célébré lors d’un événement auquel ont participé le Premier Ministre belge Alexander De Croo, le CEO du Groupe John Cockerill François Michel et le Président Amériques de John Cockerill Nicolas de Coignac. De nombreux journalistes, représentants du Comté et acteurs locaux tels que le Greater Houston Partnership étaient également présents.

“Approfondir la supply chain entre la Belgique et le Texas”

Le Premier Ministre de Belgique, Alexander De Croo, a déclaré : “L’inauguration aujourd’hui du site de production de John Cockerill à Houston est la première étape d’un renforcement de la chaîne d’approvisionnement entre les entreprises belges et la côte américaine du Golfe du Texas“.

François Michel, CEO de John Cockerill a expliqué: “Chez John Cockerill, nous nous réjouissons de renforcer notre présence dans le secteur de l’hydrogène en Amérique du Nord, à l’instar de nombreuses autres activités d’envergure que nous avons établies aux États-Unis dans les secteurs de l’énergie, de l’industrie lourde et de la défense depuis 2004. Nous avons une longue histoire de promotion de l’innovation industrielle dans le monde entier. Nous considérons la Belgique comme l’une des portes d’entrée les plus solides vers l’Europe et l’un des centres d’innovation les plus dynamiques du continent. Et nous pensons qu’il y a de nombreuses bonnes raisons pour que Houston joue un rôle similaire en Amérique du Nord. L’Amérique du Nord, et les États-Unis en particulier, constituent depuis longtemps un axe de développement majeur pour John Cockerill, et je me réjouis de porter notre vision à un niveau supérieur en renforçant notre capacité à créer des solutions renouvelables à base d’hydrogène. C’est grâce à la diversité de ses marchés, à son expertise et à sa solide assise financière que John Cockerill peut soutenir en toute confiance les garanties de performance à long terme nécessaires pour réduire les risques et concrétiser des projets d’hydrogène vert à grande échelle. En produisant efficacement de l’hydrogène vert, ce système jouera un rôle essentiel dans la décarbonation de secteurs comme les transports, la pétrochimie, l’énergie et l’industrie lourde, rapprochant ainsi les États-Unis et les entreprises de leurs objectifs de réduction des émissions.”

Un environnement prometteur pour l’hydrogène vert

Plusieurs événements récents ont incité John Cockerill à poursuivre son expansion aux États-Unis dans le domaine de l’hydrogène. Ces dernières années, le gouvernement américain s’est engagé à soutenir le secteur de l’hydrogène par le biais de diverses initiatives et politiques, en mettant en œuvre des programmes de financement, des incitations fiscales et des investissements dans la recherche pour stimuler le développement et le déploiement des technologies de l’hydrogène. Cela a créé un environnement prometteur pour l’hydrogène vert et a poussé le Groupe à agir rapidement pour apporter ses solutions technologiques à grande échelle aux clients américains dès que possible. En particulier, la loi sur la réduction de l’inflation (Inflation Reduction Act), qui encourage davantage les investissements, a joué un rôle essentiel dans la décision de John Cockerill de s’implanter aux États-Unis.

John Cockerill a choisi la région de Baytown, près de Houston. Houston, qui est depuis longtemps un centre énergétique, dispose de la main-d’œuvre qualifiée, de l’infrastructure et du soutien local nécessaires pour poursuivre son expansion et faire de sa région un centre des énergies propres. Nicolas de Coignac a précisé : “La construction de notre nouvelle gigafactory a été préemptée. Cela fait partie de notre stratégie visant à nous lancer rapidement sur le marché nord-américain, où le secteur de l’hydrogène se développe à un rythme incroyablement rapide. Tout d’abord, en achetant un bâtiment existant, nous sommes en mesure d’accélérer ou d’éliminer une grande partie des procédures d’autorisation et de construction qui peuvent entraîner une stagnation des projets, et de passer directement à la mise en service de l’installation. À partir de là, l’intérieur sera nettoyé et remis à neuf, et des machines ultramodernes, développées grâce à l’expertise acquise dans les autres usines de fabrication d’électrolyseurs de John Cockerill, seront installées. Pour ce nouveau chapitre, nous nous efforçons de nous procurer la plupart des composants de nos équipements ici même aux États-Unis, afin de créer une solide chaîne d’approvisionnement que nous mettrons en place à Houston et dans la région environnante. Une fois cette étape franchie, nous serons en mesure de produire nos premiers électrolyseurs dans l’usine avant la fin de l’année prochaine“.

Début de l’assemblage des électrolyseurs d’ici l’été 2024

Le Premier Ministre belge a insisté sur la rapidité d’exécution et sur la mobilisation de l’expertise des grands industriels pour concrétiser la transition environnementale. François Michel a conclu : “Nous avons acheté ce site il y a moins de deux mois, et nous commencerons à assembler les électrolyseurs d’ici l’été prochain. Je tiens à remercier le Greater Houston partnership, le centre pour l’avenir de Houston, le Chamber’s County et la ville de Baytown pour leur soutien sans faille. Je tiens également à remercier le gouvernement belge d’avoir joué un rôle moteur dans la coopération entre la Belgique et la région de Houston. Cet investissement est une conséquence directe et tangible de la politique du gouvernement“.

L’installation devrait produire 1 GW d’électrolyseurs par an, créer 200 emplois et renforcer la position de Houston en tant que plaque tournante de l’hydrogène.