John Cockerill reçoit Sa Majesté le Roi Philippe de Belgique pour une découverte de ses activités dans l’hydrogène

20 février 2025

Ce 20 février 2025, John Cockerill a reçu Sa Majesté le Roi Philippe de Belgique. Cette découverte des activités de John Cockerill dans l’hydrogène est intervenue à la suite d’une visite officielle du Roi Philippe en Namibie, ayant eu lieu du 29 avril au 3 mai 2024, visant à stimuler la coopération internationale autour de l’hydrogène vert. Sa Majesté a d’abord rencontré Messieurs Bernard et Nicolas Serin, Président et Vice-Président du Groupe, François Michel, administrateur délégué, en présence du Ministre fédéral belge de l’énergie Mathieu Bihet. Le Roi a ensuite visité le site industriel de John Cockerill, à Seraing, où sont assemblés les électrolyseurs alcalins et où sont développées les technologies d’hydrogène de demain. John Cockerill a eu l’honneur de présenter au Roi Philippe de Belgique son savoir-faire bicentenaire, ses capacités d’innovation et de production, ainsi que son leadership et ses ambitions.

Substituer l’hydrogène gris traditionnel à base de combustibles fossiles par l’hydrogène vert, vecteur énergétique à faible teneur en carbone, permet de décarboner divers secteurs industriels, tels que la chimie, les transports lourds et les industries difficiles à décarboner comme l’acier.

Les activités de John Cockerill ont toujours historiquement évolué pour accompagner les besoins de l’industrie. Au cours des dernières années, le Groupe s’est particulièrement développé dans le domaine des énergies bas-carbone, pour répondre aux besoins de son temps et à la demande croissante de ses clients, devenant dès 2017 un pionnier dans l’hydrogène vert.

Technologie éprouvée, les électrolyseurs alcalins pressurisés permettent la production à faible coût et à grande échelle d’hydrogène vert. John Cockerill est l’un des leaders mondiaux dans ce domaine, ayant livré 1300 électrolyseurs dans le monde et disposant d’un éventail d’offres comprenant des stacks de 5 MW et un système complet d’électrolyseur alcalin pressurisé de 30 MW.

Des objectifs de développement de l’hydrogène ont été fixés à l’échelle européenne et des dispositifs de soutien à la filière ont été mis en place par les Etats membres de l’Union. Les projets de production d’hydrogène à partir d’électricité décarbonée sont nombreux dans le monde. C’est pourquoi John Cockerill a développé une stratégie globale de création d’écosystèmes régionaux pour être au plus proche des clients et des marchés.

En Europe, le Groupe a créé une usine de production d’électrolyseurs : les cellules sont produites à Aspach (Alsace) puis assemblées à Seraing. Cette Gigafactory va alimenter en électrolyseurs des projets européens, à l’image de Hyoffwind, la première usine belge de production d’hydrogène vert dont le chantier a récemment débuté à Zeebruges.

Pour accélérer son développement, John Cockerill a noué des partenariats majeurs dans des secteurs stratégiques, en particulier en Belgique et en France, et a accueilli plusieurs actionnaires minoritaires au sein de John Cockerill Hydrogen.

200 ans d’histoire

Tout commence en 1817, lorsque John Cockerill rachète le château de Seraing à Guillaume d’Orange. Déjà à cette époque, l’entreprise, qui deviendra plus tard le fleuron économique de la région, conçoit et fabrique des équipements techniques tels que des machines à vapeur, des équipements sidérurgiques, des canons ou encore des locomotives. Puis, progressivement, la production d’acier deviendra l’activité principale des établissements Cockerill qui contribueront significativement à la révolution industrielle.

En 2002, quand Bernard Serin rachète CMI (Cockerill Mechanical Industries, puis Cockerill Maintenance & Ingénierie en 2004), l’entreprise quitte définitivement le giron de la sidérurgie. Sous son impulsion, l’activité originelle d’équipementier industriel redevient le cœur de métier. Le Groupe étoffe son portefeuille technologique, développe ses activités de services et se déploie à travers le monde, essentiellement à travers des acquisitions.

Le 16 mai 2019, deux ans après le bicentenaire de l’entreprise, CMI change de nom et redevient John Cockerill, à l’image de cet entrepreneur visionnaire et audacieux. Le Groupe entreprend alors un virage stratégique et se concentre notamment sur les énergies renouvelables.

Un Groupe familial et privé

John Cockerill est un groupe privé dont l’actionnaire majoritaire reste la famille Serin, à travers sa société Ebenis. Bernard Serin préside le Conseil d’Administration du Groupe, et son fils, Nicolas Serin, en est le Vice-Président. François Michel est Administrateur Délégué depuis le juin 2022. Depuis sa reprise en 2002 par Bernard Serin, le Groupe connaît une croissance durable et rentable. John Cockerill se développe et investit dans la diversification et l’internationalisation de ses activités par nature cycliques.

En s’inspirant du passé pour construire l’avenir, le Groupe agit dans la continuité avec la même mission que celle de notre fondateur John Cockerill : répondre aux besoins de notre temps. Car, nous sommes les héritiers de deux siècles d’innovation technologique. Tout comme John Cockerill a répondu aux besoins du 19e siècle avec des équipements industriels innovants, nous répondons aux besoins du 21e siècle avec des technologies pour :

  • faciliter l’accès aux énergies bas carbone (électrolyseurs pour la production d’hydrogène, récepteurs pour centrales thermo-solaires, micro-réseaux de production et de stockage d’énergie, maintenance nucléaire, maintenance éolienne, chaudières industrielles et générateurs de vapeur à récupération de chaleur).
  • permettre une production industrielle responsable (lignes de traitement de l’acier, fours de traitement thermique de solides, lignes de traitement de surface, tours de refroidissement et aérocondenseurs)
  • préserver les ressources naturelles (systèmes de traitement des effluents liquides et gazeux : eaux industrielles, dépollution de l’air)
  • contribuer à une mobilité plus verte (simulateurs ferroviaires Transurb, station de recharge pour véhicules électriques ou à hydrogène, maintenance ferroviaire, maintenance d’infrastructures fluviales)
  • améliorer la sécurité (systèmes de défense, véhicules militaires, simulateurs)
  • développer des infrastructures essentielles (approvisionnement en eau potable, construction de ponts et d’échangeurs routiers, maintenance d’infrastructures fluviales et portuaires, développement de micro-réseaux électriques)

Plus de 1500 collaborateurs et 9 sites en Belgique

Le Groupe est implanté à Seraing depuis 1817. John Cockerill compte 8 autres sites en Belgique (Loncin, Namur, Manage, Namur, Willebroek, Bruxelles, Anvers, Ostende) pour plus de 1500 collaborateurs.

L’innovation est au cœur de l’ADN de l’entreprise. C’est pourquoi, John Cockerill a également créé, en 2021, Industrya, avec la SFPI, Wallonie Entreprendre, Noshaq et LRM, un fonds d’investissement soutenant des start-ups actives dans la transition énergétique et les nouveaux matériaux.

Groupe engagé au service de l’amélioration des conditions de vie des communautés dans les régions où il opère, John Cockerill a créé en 2017 la Fondation John Cockerill. Depuis, la Fondation John Cockerill a soutenu 80 projets dans 13 pays, au bénéfice de 125.000 personnes et avec l’implication directe de 2.500 collaborateurs.

L’évolution de John Cockerill en chiffres, de 2002 à 2023 :

  • De 208 millions à 1,201 milliard d’euros de chiffre d’affaires
  • De 358 millions à 1,096 milliard d’euros d’entrées de commandes
  • De 5 filiales à 92
  • De 4 à 29 pays dans lesquels John Cockerill est présent
  • De 1516 collaborateurs à 5693 (7247 en 2024 suite à l’acquisition d’Arquus)
  • De 21,4 à 1,12 de taux de fréquence des accidents